In febbraio sono andata in Tanzania 8 giorni per incontrare faccia a faccia i miei amati amici animali. E’ stato meraviglioso vederli nel loro ambiente naturale, privi di alcun timore nei nostri confronti anzi, persino carogne: leoni e leonesse a gruppi all'ombra degli alberi o isolati in solitarie passeggiate o a riposo sugli alberi, ma persino sdraiati al margine dei sentieri, indifferenti alle auto ferme davanti a loro, quasi in posa per farsi fotografare da noi. E poi qualche rinoceronte e facoceri tanto brutti quanto incuriositi.
En février je suis allée en Tanzanie pendant huit jours pour rencontrer face à face mes chers amis animaux. Il a été merveilleux de les voir dans leur milieu naturel, sans peur ou mieux, presque salauds. lions et lionnes groupés à l'ombre des arbres ou isolés en promenades solitaires ou au repos sur les arbres, mais aussi étendus à la marge des sentiers, indifférents aux voitures arrêtés devant eux, presque en pose pour se faire photographier. Et puis quelques rhinocéros et phacochères aussi laids qu'intrigués.
Attraversando in land rover Serengheti, Tarangire, Manyara e, soprattutto, l’immenso cratere del Ngoro-Ngoro, passando per savane, colline, foreste, stagni e paludi ho visto innumerevoli gruppi di zebre (che in febbraio partoriscono e quindi sia incinte che con deliziosi piccoli), gnù (migliaia già in migrazione), eleganti gazzelle di ogni tipo e dimensione, giraffe sempre impegnate a mangiare la cima degli alberi, numerosissime famiglie di elefanti, ippopotami semisommersi in stagni paludosi che, se non fosse stato per gli sporadici sbuffi d'aria, si sarebbero scambiati per grossi massi, uccellini coloratissimi, prepotenti babbuini in grado di strapparti di mano qualsiasi cosa anche non commestibile, comunità di petulanti scimmie che si muovono con i piccoli sulla schiena o attaccati sotto la pancia, avvoltoi in guerra per contendersi a essere persino belli, gru stupidissime, mandrie di bufali, laghetti interamente nascosti da fenicotteri ed altri uccelli acquatici.
En traversant en land rover Serengheti, Tarangire, Manyara et, surtout, le cratère immense du Ngoro-Ngoro, en passant pour savanes, collines, forêts, étangs et marécages j'ai vu des groupes innombrables de zèbres, qui, en février, accouchent et, donc, je les ai vues soit enceintes qu'avec leurs petits délicieux, des gnous, milliers déjà en migration, des gazelles élégantes de chaque type et dimension, des girafes engagées toujours à manger les cimes des arbres, et des nombreuses familles d'éléphants, les hippopotames à demi submergés dans des étangs marécageux que, si je n’avais pas vu les bouffées sporadiques d'air, je les aurais confondus pour des gros rochers, des petits oiseaux colorés, des babouins tyranniques, prêts à t'arracher de la main quelconque même pas comestible, des communautés de singes impudents qui se remuent avec les petits sur le dos ou accrochés dessous le ventre, des vautours qui se disputaient la proie, des grues stupides, des troupeaux de buffles, des petits lacs entièrement cachés par les phénicoptère set d’autres oiseaux aquatiques.
Un discorso a parte meritano (per me) le iene che godono di brutta fama, è vero, non sono affatto belle ma hanno degli occhi così tristi e mansueti che pareva mi chiedessero: “perché ci credete così cattive?, facciamo ciò che la natura ci ha assegnato”. Invece gli sciacalli, che sono piuttosto belli, svolgono funzioni …... vogliamo dire ecologiche ?, oltre ad eliminare i resti degli animali morti si aggirano tra le mandrie di zebre ripulendo il terreno delle placente delle puerpere di cui sono ghiotte.
Un discours à partie méritent, à mon avis, les hyènes qui ont une mauvaise réputation, il est vrai, elles ne sont pas tout à fait belles mais elles ont des yeux si tristes et doux qui semblent demander : "pourquoi vous nous croyez ainsi mauvaises?, nous faisons ce que la nature nous a assigné." Les chacals, qui sont plutôt beaux , exercent, par contre, des fonctions ... est-ce que nous pouvons dire écologiques ?, en plus d’éliminer les restes des animaux morts ils rôdent entre les troupeaux de zèbres en nettoyant le terrain des placentas des accouchées dont ils sont gourmands.
E' stato difficile avvistare qualche leopardo, sono in numero minore dei leoni e molto più diffidenti; a parte quello che ci ha attraversato il sentiero in gran velocità di mattina presto e che quindi non ci ha permesso di fotografarlo, ne abbiamo ripresi solo un paio regalmente adagiati su grandi rocce a notevole distanza ed è stato necessario il teleobiettivo per immortalarli. Sono però orgogliosa e felice di quello che considero il mio personale scoop: un tardo pomeriggio stavamo rientrando, attraversando la savana piatta e cespugliosa, la nostra guida-autista rallenta, si ferma e ci indica un cespuglio a qualche metro di distanza dicendo: - là, un leopardo! -; scattiamo in piedi sui sedili, brandiamo le macchine fotografiche e vediamo un bellissimo felino di taglia media che si alza e si incammina mentre lo riprendiamo a raffica. Ma io ero perplessa, per me non poteva essere un leopardo e mi frullava nel cervello qualcosa ....... .poi mi si è accesa la lampadina (quella di Archimede Pitagorico) e dico : - quello non è un leopardo ma un servalo -. La guida cerca di insistere, ma dopo un po' si arrende e mi dà ragione. Evidentemente devono essercene pochissimi esemplari e non è molto conosciuto quindi ho dovuto spiegare agli altri due ignari compagni di viaggio che si trattava del felino che negli anni 80 negli Stati Uniti è stato accoppiato con gatti normali dando vita alla meravigliosa razza di gatti chiamata Savannah. Io resto abbastanza contraria a simili esperimenti ma, comunque, quel gatto (che viene venduto anche a 20.000 dollari e mi chiedo quanti animali sfortunati si potrebbero salvare con quella cifra) è veramente notevole.
Je suis orgueilleuse et heureuse, cependant, de ce que je considère mon scoop personnel: un après-midi nous étions en train de rentrer, en traversant la savane plate et buissonneuse, notre guide-chauffeur ralentit, il s'arrête et il nous indique un buisson à quelque mètre de distance en disant: - là, un léopard! -; nous nous déclenchons debout sur les sièges, nous brandissons les appareils photo et nous voyons un très beau félin de taille moyenne qui se lève et il s'achemine pendant que nous le reprenons à la rafale. Mais j'étais perplexe, selon moi il ne pouvait pas être un léopard et , dans mon cerveau les idées se heurtaient ....... .puis, s'est allumée l'ampoule, celle de Géo Trouvetou, et je dis: - ce n'est pas un léopard mais un serval - Le guide tâche d'insister, mais après il doit me donner raison. Évidemment il y en a peu d'exemplaire et le serval n'est pas très connu donc j'ai dû expliquer à mes autres deux ,qu'il s'agissait du félin qui, dans les ans ’80, aux États-Unis, a été accouplé avec des chats normaux en donnant vie à la race merveilleuse de chats appelés Savannah. Je reste assez contraire aux essais semblables mais, de toute façon, ce chat, qui est vendu environ à 20.000 dollars (et je me demande combien d'animaux malheureux on pourrait sauver avec ce chiffre) est vraiment considérable.
Ecco, sicuramente ho tralasciato qualcuno, ma ho ancora nel cuore e nella mente quando ci dovevamo fermare ed attendere pazientemente che attraversassero il sentiero magari anche fermandocisi in mezzo per guardarci come sempre facevano le giraffe. Ripeto, è stata un'esperienza indimenticabile che mi accompagnerà per sempre.
Voilà, J'en ai sûrement omis quelques-uns, mais j'ai encore dans mon cœur et dans l'esprit les fois lorsque nous devions nous arrêter et attendre patiemment qu'ils traversassent le sentier peut-être en s’arrêtant au milieu pour nous regarder, comme les girafes faisaient toujours. Je répète, c’est une expérience inoubliable qui pour toujours m'accompagnera.