Cornelia, la capra, amava far colazione, oltre che coi carciofi, con la “Gazzetta dello Sport”.
In quel periodo viveva con noi anche nostro nipote Stefano che frequentava università di Pavia. La porta posteriore della sua camera si apriva sul cortile che è sul retro della casa e Stefano amava sedersi sui gradini per leggere la gazzetta dello sport, però le pagine rosa del giornale dovevano avere un aroma particolare, infatti, come Stefano apriva il giornale, Cornelia arrivava immediatamente e cominciava ad assaggiarne i bordi, poi, man mano che Stefano leggeva e voltava le pagine, Cornelia le sfilava delicatamente, se ne appropriava e … golosamente le brucava, quando Stefano arrivava all’ultima pagina, il giornale era stato ormai fagocitato, Cornelia faceva un educato ruttino e si preparava ad un sonnellino digestivo.
Quella porta posteriore una domenica di primavera riservò a nostro nipote uno sconcertante risveglio: verso mattina, molto presto, Stefano avvertì un insolito senso di oppressione allo stomaco e una sensazione di freddo sul naso, socchiuse gli occhi e nel dormiveglia, all’incerto chiarore dell’alba si trovò a fissare una enorme testa irsuta che lo fissava a fauci spalancate e sorridenti, mentre un freddo tartufo nero lo annusava ed una umida lingua rosa e bavosa si protendeva in un viscido bacio. Svegliatosi di colpo, Stefano scopri che Lucy era salita sul suo letto, schiacciandolo sotto i suoi ottanta chili di dolcezza, mentre, Cornelia perlustrava la stanza, forse in cerca dell’edizione fresca di stampa della “Gazzetta dello sport”, mentre Zezé si stiracchiava pigramente sul tappeto. Evidentemente, la sera precedente, Stefano non aveva chiuso a chiave la porta e la grande Lucy , alla quale nessuna porta resisteva, ne aveva approfittato per aprirla e guidare una allegra irruzione in cerca di coccole e magari anche di un anticipo di colazione.
Cornelia, la chèvre, aimait déjeuner, au-delà qu'avec les artichauts, avec la "Gazette du Sport". Dans cette période chez nous vivait aussi notre neveu Stefano qui fréquentait l’université de Pavie. La porte postérieure de sa chambre s'ouvrait sur la cour qui est sur le derrière de la maison et Stefano aimait s'asseoir sur les marches pour lire la "Gazette du Sport", mais les pages rose du journal devaient avoir un arôme spécial, en effet, comme Stefano l’ouvrait , Cornelia arrivait immédiatement et elle commençait à en goûter les bords, puis, au fur et à mesure que Stefano lisait et il tournait les pages, Cornelia les enlevait délicatement, elle s’en appropriait et… lorsque Stefano arrivait à la dernière page, le journal avait désormais été phagocyté, Cornelia faisait un poli petit rot et elle se préparait à une somme digestive.
Cette porte postérieure un dimanche de printemps réserva à notre neveu un réveil déconcertant: vers le matin, Stefano avertit très bientôt un sens insolite d'oppression à l'estomac et une sensation de froid sur le nez, il entrouvrit les yeux et dans le demi-sommeil, à la clarté incertaine de l'aube il se trouva à fixer une tête hirsute énorme qui le fixait joyeusement à gueule grand ouverte et souriante, pendant qu'une truffe noire et froide le flairait et une humide langue rose et baveuse se penchait dans un visqueux baiser.
Réveillé tout à coup, Stefano découvrit que Lucy était monté sur son lit, en l’écrasant dessous ses quatre-vingts kilos de douceur, pendant que Cornelia battait la pièce, peut-être à la recherche l'édition fraîche de presse de la "Gazette du sport", pendant que Zezé s’étirait paresseusement sur le tapis.
Évidemment, le soir précédent, Stefano n'avait pas bien fermé à clé la porte et la grande Lucy, à laquelle aucune porte ne résistait pas, en avait profité pour l'ouvrir et guider une irruption gaie en quête de chouchoutes et , peut-être, aussi d'une acompte de petit déjeuner.